Cet été 2014 n’est pas à inscrire dans les annales. Météo médiocre, crise… le bilan est mitigé pour les professionnels du tourisme. Le Blog vacances fait le point.
Une météo capricieuse
A l’image de la météo médiocre (froid, orages, pluie, vent…), la fréquentation touristique a été variable d’une région à l’autre, selon un bilan des professionnels du secteur publié le 1er septembre.
Si le bilan est satisfaisant dans la partie Nord-Ouest de l’Hexagone, il reste plus nuancé dans la partie méridionale : « la partie méridionale de la France a enregistré une baisse de la fréquentation, notamment le littoral méditerranéen qui avait connu une bonne année l’an passé », apprend-on dans ce communiqué.
La crise et son impact sur les vacances
Les ménages font de plus en plus attention à leurs dépenses et la morosité ambiante ne joue pas en faveur du tourisme.
Les Français sont pessimistes et la situation économique de la France influence leur moral. Désormais, ils ne fonctionnent plus au coup de cœur mais évaluent leurs activités estivales en fonction d’un budget défini à l’avance.
Les Français ont d’ailleurs revu leur budget vacances à la baisse cette année. Il faut toutefois rappeler que ce budget est très fluctuant selon les classes sociales.
La part de touristes étrangers reste stable
C’est principalement la baisse de la demande française qui explique ces résultats mitigés. En effet, la clientèle internationale est toujours au rendez-vous. Les Italiens et Espagnols ont notamment fait leur grand retour.
Britanniques, Belges et Allemands, principaux voyageurs étrangers estivaux en France, sont toujours très présents, et notamment en province.
Le communiqué publié par les professionnels du tourisme nous apprend également « une hausse importante des demandes pour les activités en montagne, de pleine nature, les parcs de loisirs ainsi que pour les visites culturelles« , alors que les activités sportives et le shopping sont en baisse.
Si ce bilan est mitigé, les professionnels restent optimistes pour le mois de septembre. De nombreuses personnes partent en effet hors vacances scolaires pour profiter de tarifs plus attractifs et éviter la foule.